mardi 13 mai 2014

[Marvel Now] Uncanny Avengers n°1

Uncanny Avengers n°1
Magazine bimestriel Panini sorti en Avril 2014



Uncanny Avengers #12
Scénario de Rick Remender
Dessins de Salvador Larroca
Couleurs de Frank Martin


Je raccroche les wagons de la série en la relisant à nouveau en VF, après avoir lu le premier tome sorti fin Mars et les épisodes 6 à 11 en VO, avec ce nouveau magazine Uncanny Avengers de Panini. C'est l'occasion pour l'équipe de vengeurs de commencer un nouvel arc, Ragnarok Now... avec Larroca aux dessins de ce premier numéro ? 

Et oui, triste vérité. Je ne sais pas si le dessinateur est là pour un numéro ou pour plus longtemps, mais j'ai l'impression qu'on a bien perdu au change... Enfin bon, je suis mauvaise langue, le dessinateur est plutôt en forme dans ce numéro et livre des pages moins moches qu'à l'accoutumée. Bon c'est toujours pas trop ça pour les décors (ce qui est un peu dommage pour la splash page finale), mais le reste est correct, surtout que Frank Martin fait une colorisation moins fadasse que ce qu'il fait d'habitude sur les planches du dessinateur, et ça n'en ressortent que mieux.

Niveau scénar', sans surprise, Remender est toujours au top. On a le droit à une petite séquence d'ouverture qui permet d'en apprendre plus sur la relation entre les jumeaux apocalypse et leur père adoptif Kang, une relation toujours très intéressante et qui permet d'aller voir au delà des classiques frontières "bien-mal" pour passer à une vision "multi-factions" avec plusieurs groupes qui ont chacun un objectif différent. Crâne Rouge et l'éradiction des mutants, Kang qui veut son trône dans le futur, les jumeaux qui veulent la sauvegarde de la race mutante et Havok qui veut faire du rêve de Xavier une réalité. C'est vraiment ça qui fait la richesse de cette série, c'est pas une équipe contre des méchants, mais un imbroglio avec pleins de factions qui essayent d'arriver à leur objectifs quitte à se montrer sans pitié avec les autres...

Bon sinon dans ce numéro, on s'intéresse bien entendu à Wanda, au centre des événements depuis le numéro précédent. On a le droit à un beau développement autour de ce personnage fascinant, au pouvoir immense mais qui n'a cessé d'être manipulée durant la dernière décennie. Franchement du beau boulot. On retrouve aussi le groupe Cap/Havok/Guêpe - dans un passage au ton plus léger - qui poursuit son objectif sans se douter de rien... Et j'ai hâte de voir leur réaction au bordel ambiant qui se met en place.

Ah, et les dernières pages sont vraiment hyper classes et impressionnantes. C'est assez fou et on a hâte de voir sur quoi ça va déboucher. Donc encore un très bon numéro, pour une série extraordinaire, et ce malgré des dessins un peu en dessous cette fois-ci. 

Ma note :







Mighty Avengers #1
Scénario d'Al Ewing
Dessins de Greg Land
Encrage de Jay Leisten
Couleurs de Frank d'Armata


Bon début de série ici. Une série d'Avengers plus character driven que celles d'Hickman, ce qui permet de changer un peu et ce n'est pas désagréable, avec des personnages plutôt méconnus mais intéressants et déjà des bons dialogues. 

Ça fait plaisir de retrouver Monica Rambeau, un peu portée disparue depuis Nextwave, même si elle redevient un personnage un peu plus classique ici. Le nouveau Power Man et White Tiger, des persos pas hyper mis en avant par le passé, sont franchement sympathiques aussi, avec des personnalités bien affirmées. Le Spider-Man supérieur est quant à lui égal à lui-même et toujours assez drôle avec son comportement de connard. Enfin, Luke Cage est franchement cool, surtout qu'il a la classe sous les crayons de Greg Land.

En bref, j'ai franchement bien accroché à ce début, d'autant plus que le dessinateur, pas mal décrié ces derniers temps, notamment pour sa prestation sur Iron Man, livre ici, je trouve, de très belles planches, détaillées, vivantes et avec des personnages expressifs. La colorisation de d'Armata est en outre très lumineuse et colle parfaitement avec les dessins.

Et concernant Infinity, auquel l'épisode est tie-in, ça permet de développer un peu la bataille de New York, franchement éludée dans les séries principales de l'event, et ça rappelle que si les principaux vengeurs sont partis dans l'espace, New York ne reste pas désarmée pour autant avec encore bien d'autres héros en réserve. 

Donc voilà, j'ai hâte de voir comment tout ça va évoluer. 

Ma note : 






Avengers Arena #13
Scénario de Christos Gage
Dessins de Karl Moline et Mark Pennington
Couleurs de Jean-François Beaulieu


Hop, je reprends la série en VF avec ce bimestriel après avoir arrêté la série en VO à ces débuts après trois numéros (même si je les avais trouvé plutôt sympas). Il y a donc une dizaine d'épisodes que je n'ai pas lu et dont j'ignore à peu près totalement le contenu.

Ce 13e épisode est un peu particulier parce qu'il ne s'intéresse pas aux adolescents sur l'île mais à leurs amis et mentors qui les ont vu disparaître. Ca répond à la question "pourquoi personne ne va les sauver alors qu'ils ont tous disparus au même moment", et la réponse est d'ailleurs plutôt bien trouvée, et ça sert aussi à montrer des personnages liés aux héros de la série qu'on ne voit pas forcément beaucoup dans l'univers Marvel actuellement. Donc y a un petit côté fan serv qui plaira à ceux qui ont lu des épisodes des Runaways, d'Avengers Academy ou qui voulaient voir une histoire avec Hank Pym qui soit un tant soit peu important. 

Le mec est quand même le grand perdant des années 2010 en ce moment, c'est un vengeur historique, parmi les fondateurs de l'équipe, et un des mecs les plus intelligents du monde... Mais tous ces potes super héros n'en ont plus rien à battre de lui et le mec se retrouve à gérer une école avec Tigra (la femme tigre en bikini) avant d'aller s'occuper d'une équipe de robots dans Avengers A.I.... Triste destin.

En tout cas là, il a le rôle principal du numéro, on le voit essayer de percer le mystère des disparitions, même si tous les éléments à leur dispositions semblent leur indiquer que les ados avaient des bonnes raisons de fuguer. L'intuition de Pym se retrouve donc face à l'ingéniosité d'Arcade, qu'on suit en parallèle et qui ne peut abandonner son côté bouffon (mais il est en même temps assez drôle). C'est pas foufou, mais ça se suit bien. En fait ça m'a fait plaisir de voir Pym, et surtout, ce qui m'a le plus plu, c'était de voir les Fugitifs en début de numéro. Notamment Molly qui reste fidèle à elle-même (et pas une version du futur n'importe nawak comme dans Battle of the Atom) et qui est toujours attachante (même en apparaissant que 3 pages et en étant énervante en même temps).

Niveau dessins, Karl Moline livre une prestation correcte sans être renversante. Son encrage est un peu trop gras, y a quelques maladresses, et ça manque un peu de personnalité. 

Ma note : 



Avengers Arena #14
Scénario de Dennis Hopeless
Dessins de Kev Walker
Encrage de Kev Walker et Jason Gorder
Couleurs de Jean-François Beaulieu



Les dessins de Kev Walker sont tout de suite bien plus beaux. Il a un style classique mais franchement hyper efficace, avec des personnages qui ont de bonnes gueules, sont expressifs et ont de chouettes designs. Ses décors ne sont pas forcément très fournis, mais ça passe bien car il a un bon découpage et certaines cases sont très cools, impressionnantes comme il faut et donnant envie de lire la suite.


Au scénario, Hopeless semble faire du bon boulot aussi. Il surfe sur les séries avec des adolescents très character driven, comme pouvait l'être les Fugitifs, et c'est très agréable. Les personnages ont tous leur petit caractère bien marqué, sont dans une situation un peu désespérée et livrée à eux même et, forcément, ça donne un peu n'importe quoi. Surtout qu'ici les jeunes ne sont pas une bande d'amis comme l'était les Fugitifs, ils viennent d'horizons différentes et doivent apprendre à se connaître.


On en apprend plus, dans cet épisode, sur l'héritier de la famille Bloodstone qui fait parti du groupe de survivants. Le flash-back le mettant en scène est très sympa en plus d'être très beau, et c'est surtout l'occasion de revoir Elsa, dans son fameux costume que lui avait designé Stuart Immonen dans Nextwave (et qui avait franchement la classe, avouons-le). En tout cas, ce jeune fils Bloodstone semble avoir un certain potentiel et j'ai hâte d'en savoir plus.

La fin du numéro est bien menée, avec la situation qui dérape bien comme il faut pour faire monter le suspense vis à vis de la suite qui s'annonce riche en action. Même (re)pris en route, Avengers Arena se montre vite très sympa (pour peu qu'on aime les séries teen et qu'on ait envie de s'intéresser à ces personnages). L'histoire est bien, les dessins sont beau, les couleurs de Beaulieu sont efficaces... J'ai hâte de lire la suite ! 

Ma note : 






A+X #8 : Hawkeye + Deadpool
Scénario de Christopher Hastings
Dessins de Reilly Brown
Couleurs de Brad Armstrong


Le problème d'une anthologie comme A+X , avec deux mini épisodes par numéros VO, c'est qu'il n'y a pas la place de raconter des trucs vraiment intéressants, de développer un vrai propos. En plus la série n'a absolument aucune influence sur les autres, n'est pas tie-in avec elles et raconte juste des aventures sans conséquences... Heureusement que ce n'est pas tout les jours qu'on voit des team-up Avengers-Mutants, ça a, au moins, cet originalité.

Cet épisode n'a pas d'auteurs prestigieux aux commandes (je ne connais ni Christopher Hastings ni Railly Brown), et ils livrent un team-up sympa, qui fait sourire, sans aller au delà. On a le droit à un Hawkeye qui ressemble à la série de Fraction, en encore plus cabot et irresponsable peut-être, qui est en équipe avec ce trublion de Deadpool pour défaire des méchants pourris qui ont kidnappés un restaurateur.

Peu d'ambition dans ce récit, juste du fun avec des scènes d'actions à la coolitude exagérée et pas mal de blagues, dont quelques unes assez drôles et bien trouvées (parfois moins). Ça ne vole pas haut, mais on passe un bon moment et les dessins sont tout à fait corrects. 

Ma note : 




A+X #10 : Sorcière Rouge + Domino
Scénario et dessins d'Adam Warren
Couleurs de Guru eFX


Une association de personnage plutôt inattendue, pensée en fait pour la complémentarité des pouvoirs des personnages (l'une peut altérer les probabilités et l'autre a une chance inouïe). C'est Adam Warren, l'auteur du comics Empowered, qui est aux commandes. On retrouve donc tout ce qui fait son style : un graphisme orienté manga, avec des visages tout mimi et une attention un peu trop grande portée aux courbes féminines (même si, pour le coup, le costume de Domino est plutôt bien) et un numéro avec au final pas mal d'humour.

Après, Warren oublie un peu de livrer un scénario intéressant. On se retrouve avec un vaisseau Céleste qui peut jouer sur les probabilités pour faire exploser un volcan et tout part alors dans un délire inutilement complexe d'altération des probabilités hyper risqué sur tout le numéro, avec des dialogues volontairement hyper pompeux et incompréhensibles mais du coup réellement chiant, surtout qu'il ne se passe rien à côté, puisqu'on voit juste Domino crapahuter dans le vaisseau en prenant régulièrement des poses où le côté sexy est accentué. 

Donc on s'emmerde pas mal avec ce numéro, même si les personnages, sous le crayon de Warren, sont immédiatement sympathiques. Notons par contre que Guru-eFX aux couleurs se débrouille pour une fois d'une manière plus que correcte au niveau de la colo et c'est plutôt pas mal si on oublie les incrustations de photos de nuages dans le fond de certaines cases.

Ma note : 

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